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      SIO et ANTARES    

 

  • Qu’est ce que le SIO ?

      Le SIO (Système d'Information Opérationelle) est une refonte complète de notre système d’alerte des personnels. Aujourd’hui, nous sommes déclenchés par le CTA de Valence via un appareil associé à un minitel qui fait sonner les Bips des pompiers de plusieurs manières (sélectif ou appel général)  mais également les sirènes pour les villages. Dès l’alerte, le premier pompier qui arrive au centre doit appuyer sur un bouton afin d’indiquer aux opérateurs  du CTA à Valence que l’alerte à bien été reçu.

 

      Le nouveau système, que veut mettre en place notre direction, consiste à limiter le nombre de Personnel Biper en fonction de plusieurs paramètres (disponibilité, formation, grade, Permis, investissement du personnel dans les CIS …). Ainsi, chaque Sapeur pompier devra téléphoner à un numéro pour indiquer sa disponibilité à T ; T + 10 minutes, T + 20 et T +30 minutes.

Ainsi, par exemple, pour un départ VSAV (Ambulance), seulement 5 pompiers seront bipé et seront affectés à une place bien précise dans l’engin en fonction de ses formations (Equipier, conducteur, Chef d’agrès …).

 

    

                          

 

  • Qu’est ce que ANTARES ?

       Antares est une refonte de notre réseau radio. C’est un plan national afin de transférer le réseau radio analogique actuel en réseau radio numérique. Ce nouveau réseau radio n’est pas sans conséquence pour les pompiers drômois puisque actuellement il est prévu une couverture du département d’environ 93 % de la population et la suppression des postes radios dans les centres de secours.

       Ce dernier, permet actuellement à un pompier appelé le stationnaire, lors d’une intervention, d’écouter les messages radios afin de remplir la main courante d’une part et d’autre part, d’anticiper sur certains renforts possibles, de tenir informé les élus locaux, de relayer les messages en provenance de l’engin vers le CODIS en cas de mauvaise couverture radio … . De plus, ceci permet également au stationnaire d’appeler les employeurs, les élus et les familles des SPV afin de leur indiquer la durée de l’intervention, de manière à ce que ceux-ci puissent s’organiser autrement si besoin.

      

 

      Reportage

Malaise chez les Volontaires ?

 

Qu’en pensent les pompiers Drômois ?:

Rencontre avec Le Capitaine Jacques Simon, Président de l’UDSP 26, Le Capitaine Jean Marc Aproyan, Président du CCDSPV SDIS 26, Chef de cellule volontariat Groupement Sud  et Boris Boulade, élu au CCDSPV SDIS 26.

         Suite aux réunions sectorielles, organisées par la direction du SDIS, le CCDSPV (comité consultatif des Sapeurs Pompiers Volontaire) de la Drôme a été dernièrement très sollicité par un bon nombre de centre de secours. Les Sapeurs Pompiers volontaires du SDIS 26 ont de grosses inquiétudes concernant la mise en place de ce nouveau système. Pour eux, les deux points noirs sont :

 

          La gestion de la disponibilité.

  • La suppression du poste fixe et du stationnaire dans les centres.

 

         Aujourd’hui le projet avance et le CCDSPV s’active sur un projet délicat mais important « nous avons le sentiment de ne pas être écouté par notre direction. Une bonne communication ne s’est pas  instaurée dès le début, nous avons eu le sentiment de ne pas avoir eu toute la vérité sur certains points techniques comme par exemple le déclenchement des bips  et des sirènes. Nous avons eu le sentiment d’avoir été un peu écarté du projet,  c’est dommage ! Nous sommes tout à fait favorable au remplacement de nos équipements radios  et d’alerte car il est tout à fait obsolète, simplement, nous demandons à ce que chaque centre puisse s’organiser comme il le souhaite et que le poste fixe soit maintenu dans nos standards » explique B.Boulade, représentant CCDSPV SDIS 26.

         « Il y  a quelques années, au moment de la départementalisation, nous avions dit 1 Pompiers ! 1 Bips ! Aujourd’hui, 1 centre ! 1 stationnaire ! 1 poste fixe !  » Explique Le Capitaine Jacques Simon, Président de l’Union départemental des Sapeurs Pompiers de la Drôme et Chef de Centre de Saint Paul Trois Châteaux.

 

        « Actuellement, chacun des 85 centres de secours du SDIS 26 ont une organisation qui n’est pas forcément la même mais qui est adaptée. » selon B.Boulade. En effet, actuellement, il y  a des centres qui font des gardes en caserne, d’autres chez eux. Puis il  y  a des centres qui ont créés des équipes l’été et la nuit  afin de limiter le nombre de bip à faire sonner et le déclenchement systématique  de la  sirène et  puis il y a des centres, notamment dans l’arrière pays, où  tous les bips sonnent en même temps de jour comme de nuit avec en complément  la sirène ! «  Cette organisation a été mise en place par les pompiers des centres en fonction de leur activité opérationnelle, professionnelle, de leur situation géographique et, aujourd’hui, ca fonctionne bien aussi bien pour les victimes que pour les pompiers ! Alors pourquoi tous démanteler ? Nous ne voulons pas être à la merci d’un ordinateur !  Chaque caserne a sa spécificité …on ne peut pas gérer un centre de secours qui fait 3000 départs / ans comme un centre de secours qui ne fait que 25 départs isolés de tout renforts ! » explique B. Boulade.

 

« Suite aux réunions sectorielles de présentation du projet SIO et ANTARES par notre Direction, de nombreux petits centres ont manifesté leur mécontentement et leur inquiétude. C’est pour eux que nous sommes là aujourd’hui ! Dans des centres comme St Paul nous  ne seront pas trop impacté par le SIO puisqu’ aujourd’hui on fonctionne déjà à peu près comme ca avec GYPSI V2 » Explique Le Capitaine Jacques Simon, Chef de centre de St Paul Trois Châteaux. « Seul les Chefs de centre connaissent bien leur  personnel et savent quel SP est plus à même de partir sur telle ou telle opération ce  qui créé une cohésion et une vrai motivation dans les petits centres… De plus, un pompier peut être disponible pour un départ secours à personne d’une durée de 2h voir 4h pour certain  centre mais pas forcément pour un départ feu de forêt, où la durée de l’intervention est indéterminée. Souvent l’été les agriculteurs ca ne les arrangent pas de partir en intervention mais viennent quand même à la caserne au cas où, et on s’arrange ensuite entre nous pour savoir qui est le plus disponible.» Explique Boris BOULADE, Pompier volontaire au CIS ST NAZAIRE depuis 9 ans et élu au CCDSPV du SDIS 26.

 

         Suite à de nombreuses sollicitations et inquiétudes qui sont remontées au sein des cellules volontariats et du CCDSPV, ce dernier a décidé d’aller à la rencontre des pompiers : «  Nous avons été élus par les 2500 SPV du département, c’est maintenant notre devoir de les écouter et de les aider. Je suis pompier dans un petit CPI et je connais bien leurs difficultés quotidiennes. Pour les pompiers volontaires du département, le SIO et ANTARES, est la goutte d’eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli ! Aujourd’hui, on en demande trop à nos  pompiers volontaires qui, je le rappelle ont un métier à coté !  Par exemple, aujourd’hui, il faut plus d’un  mois de formation pour rentrer dans nos rangs, des tests sportifs ce qui ne  motive pas les recrues potentielles. Dans les gros centres, un pompier qui s’en va, c’est deux  pompiers qui frappent à la porte, dans les petits centre, un pompier qui s’en va, c’est pas de pompier avant plus de 2 ans parfois et ca peut mettre en danger le bon fonctionnement d'un centre … Dans les petits centres, on oublie souvent que si nous sommes là, ce n’est pas par passion mais bel et bien pour rendre service ! Nous avons déjà tout au long de l’année une programme de recyclage en formation bien rempli mais indispensable ! Et demain qu’est ce qu’on va nous demander ? On  nous parle déjà de la mise en place du sport dans les centres ! » Explique B. Boulade. « Je ne peux pas admettre le fait que bon nombre de pompiers volontaires veulent poser leur bip sur la table dès la mise en place de cette nouvelle organisation ! », explique le Capitaine Jean Marc Aproyan, Président du CCDSPV, Chef cellule volontariat du groupement Sud et Chef de centre de Pierrelatte, le plus gros centre de volontaire dans la Drôme.

 

         Outre les deux points noir qui sont la gestion de la disponibilité et le maintien du stationnaire avec un poste fixe, d’autres points d’inquiétudes doivent également être pris en compte comme par exemple la couverture radio et les départs en mode dégradé  «  D’après les réunions sectorielles organisée par notre direction, seulement 93 % de la population serait couverte par le nouveau réseau radio …qu’est ce qu’on fait pour les zones blanches ? La Drôme possède un relief très diversifié avec beaucoup d’accidents de randonnée par exemple. Que fait t’on si l’on ne peut joindre ni le CODIS ni le centre pour des éventuels renforts médicaux ou d’équipes spécialisées en montagne ? » Explique B. Boulade, représentant du CCDSPV.

 

          Concernant les départs en mode dégradé, il faut savoir qu’un fourgon Incendie doit impérativement partir avec un pompier possédant le grade de Sergent minimum et un VSAV un grade de caporal SAP 2 minimum. Pour les petits centres, il est souvent difficile de trouver des sergents voir même des caporaux pour assurer des départs mais il est également inconcevable que le fourgon incendie ne puisse pas  partir pour un feu d’habitation dans un village et que l’on attende tranquillement le fourgon du centre voisin. Ainsi, l’ordinateur pourra, par carence choisir un pompier au grade inférieur pour assurer le départ mais déclenchera automatiquement le centre voisin avec un gradé : C’est ce que l’on appelle un départ en mode dégradé «  Sur certains secteurs du département, il n’est pas possible d’attendre tranquillement le fourgon du centre voisin, ce mode dégradé est indispensable. D’une manière générale, l’ordinateur peut faire tout ce que l’on veut  ( Mode dégradé, déclenchement sélectif des Bips, déclenchement des bips en général, déclenchement des sirènes ….), simplement, un gros travail, en collaboration avec la direction du  SDIS 26,  reste encore à faire sur les paramétrages du logiciel. C’est la machine qui doit s’adapter à l’homme et non l’inverse ! » Explique B. Boulade.

 

          Le projet avance à grands pas mais beaucoup de travail reste encore à faire entre la Direction, le CCDSPV 26 et les cellules volontariats dont notamment le paramétrage du logiciel et la prise en compte des nombreuses inquiétudes des pompiers volontaires. L’ordinateur peut tout faire, seulement il faut déterminer qu’est ce qu’on veut lui faire faire. Actuellement, 19 centres volontaires  testent ce système. Les retours d’expériences restent à étudier.

 

         Toutefois le CCDSPV continuera dans les semaines avenir, à rencontrer des sapeurs pompiers du département par le biais de réunion sectorielle. Actuellement, des réunions ont déjà eu lieu dans le groupement Sud au CIS St Maurice sur Eygues et dans le groupement centre au CIS La Motte Chalancon. Le CCDSPV remercie les pompiers de ces deux centres pour leur accueil.

 

 

Qu’en pensent les pompiers du plus petit centre de secours de la Drôme: St Nazaire le Dèsert ?

Rencontre avec Le Lieutenant Jean Pierre Mége, Chef de Centre et Boris Boulade, Pompier Volontaire à St Nazaire et élu CCDSPV du SDIS 26.

 

           Le centre de secours de St Nazaire le désert est un petit centre avec seulement 25 départs par an mais isolé de tout renfort de plus de 45 minutes en VSAV et 1h en Fourgon incendie. La fréquence des interventions à St Nazaire est beaucoup trop aléatoire. Il peut y avoir deux inters dans la même journée comme il peut y avoir un laps de temps de plusieurs mois entre deux inters. «  Il est déjà arrivée que la première intervention de l’année soit au mois de Mars et qu’après elles s’enchainent les unes après les autres », Explique Jean-Pierre Mége, Chef de Centre.

 

           Une réunion au centre avec tous les pompiers de St Nazaire a été organisée par Jean Pierre Mége, Chef de Centre et Boris Boulade, représentant CCDSPV afin de leur présenter le projet dans sa globalité. « Nous n’avons pas été étonné de leurs réactions. Nous avons établi les points positifs et négatifs du projet pour notre centre. A l’unanimité, les pompiers de St Nazaire veulent garder leur appel général bip et sirène de jours comme de nuit mais aussi le maintien d’un stationnaire  lors d’un départ afin de garantir au mieux les secours sur le secteur » explique le Lieutenant Jean Pierre Mége, Chef de centre du CIS St Nazaire.

 

 

           Ne touchez pas à notre organisation ! On veut conserver l’appel général du personnel !

 

        Sur St Nazaire le Dèsert, comme dans beaucoup de village du Diois et des Baronnies, nous avons des délais de route importants. En journée, c’est les agriculteurs, les agents des services des routes du département et les artisans qui font vivre le centre. «  En journée, pour avoir 4 personnes il faut au moins en biper 15 soit le centre complet pour assurer les départs dans les meilleurs délais » explique le Lieutenant Jean Pierre Mége, Chef de Centre et agriculteur.

             Les activités professionnelles de ces SP ne permettent pas de savoir à l’avance ou l’on se trouvera à l’instant T, à l’instant T + 10 min et T + 30 … : «  Il faut être réaliste, nous faisons 25 départs par an et la fréquence des interventions n’est pas prévisible, la gestion de la disponibilité sur notre secteur n’est pas envisageable, car cela va durer une semaine, puis les uns vont oublier de se marquer disponible, les autres en auront marre et n’appelleront plus avec un risque que le départ ne puisse pas être assuré alors que le personnel et bel et bien là. Et puis nous allons payé, avec nos portables, plus cher en communication que ce que le SDIS nous versera en vacation sur une année ! » Explique B. Boulade, Titulaire CCDSPV.

 

        La Direction du SDIS 26 est consciente du problème de la gestion de la disponibilité sur des centres comme St Nazaire le Désert et a répondu : «( … ) L’objectif est toutefois de trouver, pour chaque secteur, un dispositif permettant d’assurer une réponse dans les meilleurs délais. Si le centre de 2ième appel est à plus de 40 minutes du CIS, il ne faut surtout pas se priver de ce SP éloigné du CIS provisoirement, son arrivée au CIS pour compléter le départ permettra malgré tout une intervention plus rapide. Dans ce cas, le SP n’a pas à se préoccuper de changer sa disponibilité. (…) ». Extrait de la Foire au question sur le projet SIO et ANTARES éditée par le SDIS 26. «  Quant je lis de telle chose, je me demande où l’on va et si  la direction connaît vraiment notre département, nos contraintes, et notre secteur … alors qu’on nous parle d’intérêt pour la victime …cet extrait de la Foire au Question faisant référence au CIS ST NAZAIRE, ne nous apporte pas du tout satisfaction, nous SP de St Nazaire. Pourquoi ? Parce que tout d’abord sur notre secteur, on est très vite à T+20 Minutes et très vite nos bips ne passent plus suivant où l’on ce trouve. Par exemple, Je suis moi-même agent d’exploitation des routes, je travaille sur un secteur géographique où je suis à 30 minutes en camion ; une intervention survient ; l’ordinateur me choisit et décide de me biper, mais  si mon bip ne sonne pas ? A la caserne ils pourront toujours m’attendre !!!! Je viendrais pas et c’est peut être le VSAV qui ne partira pas et c'est la victime qui trinquera …alors que sur la commune il  y a peut être d’autres pompiers présents mais, comme ils n’ont pas été choisi par l’ordinateur, ils ne seront pas bipés. Vous voyez le coté pervers de ce système ? De même, si l’ordinateur me bip, que je reçois l’alerte, mais que je suis à 20 minutes de route, les collègues devront m’attendre, et le délai de d’intervention seront  rallongés. Alors qu’il y avait peut être un  pompier à 100 m de la caserne mais qui ne pourra pas partir car l’ordinateur ne l’aura pas choisi ! . On peut citer encore plein d’autres exemples comme celui la qui montrent  que  ce système  d’alerte n’est pas adapté pour notre secteur  » Explique B. Boulade.

 

        Il est dur sur des centres comme St Nazaire de garder du personnel motivé, où les pompiers passent parfois plus de temps en formation qu’en intervention. Ce système risque fortement de démotiver les quelques pompiers encore motivé. «  C’est très dur de garder la motivation des pompiers dans un centre peu sollicité, alors arrêtons de leur  mettre encore des contraintes, on veut trop urbaniser le milieu rural, c’est pas possible ! Comment on fera demain si on a plus de pompiers sur St Nazaire ? » Demande le Lieutenant Jean Pierre Mége, Chef de Centre de St Nazaire le Désert.

 

 Ne touchez pas à nos sirènes !

 

         A St Nazaire le Désert, comme dans tous les villages, lorsqu’une intervention survient, c’est tout un village qui se mobilise et qui se sent concerné. Ce système d’alerte permet de prévenir les familles des SP (agriculteur par exemple), les mamans ou quelqu’un d’autre de la famille qui devront peut être aller récupérer les enfants à l’école, ou bien encore les employeurs. En entendant la sirène, cela leur permet de s’organiser autrement et d’anticiper sur l’absence du pompier pendant plus de 4h parfois. «Il n’y a pas très longtemps, j’étais sur une route de mon secteur pour le travail avec une balayeuse mécanique, le bip à la ceinture, celui-ci n’a pas sonné, mon chef m’a téléphoné sur mon portable pour me dire que la sirène était entrain de  sonner et savoir si je voulais qu’il vienne me récupérer en voiture pour m’emmener à la caserne » explique B.Boulade, Agent d’exploitation des routes.

 

Le village de St Nazaire le Désert est plutôt actif l’été, avec beaucoup de jeunes dans les rues et des enfants jusqu’à tard le soir « Lorsque la sirène retenti, les parents et enfants dans les rues du village ou au alentour sont beaucoup plus vigilant car ils savent très bien que les pompiers risquent d’arriver un peu vite avec leur voiture pour ce rendre au centre, même si on respect scrupuleusement le code de la route ! » explique B. Boulade.

 

          De plus, la sirène permet de sécuriser les alertes en palliant au non déclenchement de nombreux bips. «  Nous avons des bips, neufs, qui ne sonnent même pas dans le village ! » Explique Jean Pierre Mége, Chef de Centre. Elle permet au SP  de pratiquer des activités qui, parfois, ne permettent pas le port d’un Bip tel que la Baignade en rivière, la piscine municipale, le sport … Elle permet également de prévenir les élus locaux, qui se rendent à la caserne : «  Nos élus locaux sont très attachés à la sirène, ils se sont battus lors de la construction du centre en 2003 pour avoir sa réinstallation sur le toit du nouveau centre. Alors, oui on nous parle souvent de la confidentialité des interventions, mais dans des villages comme les nôtres, tout le monde se connait et souvent, la sirène n’a pas encore sonné que tout le monde est déjà au courant de ce qui se passe ! Et puis, ca montre aussi que nous sommes toujours  là ! Même pour 25 Départs ! Demain, si nous n’avons plus de sirène, les habitants nous oublierons vite… » Explique B.Boulade.

 

           Pour l’ensemble des pompiers de St Nazaire le Désert, la sirène reste un complément d’alerte indispensable sur le secteur isolé de la Vallée de la Roanne et permet également aux victimes d’avoir l’assurance que nous allons arriver. « Lorsque des habitants ont besoin de nous, et qu’ils raccrochent le téléphone avec notre centre d’appel à Valence, ca les rassure d’entendre dans les secondes qui suivent la sirène, car ils se disent que, c’est bon …les pompiers vont arriver ! Et je  sais de quoi je parle, car moi-même, j’ai eu besoin des pompiers de St Nazaire à plusieurs reprises ! » Explique B. Boulade. «  Il n’y a pas très longtemps, nous avons une personne âgée qui est tombée dans les escaliers, la tête en sang, le SAMU n’a pas voulu faire partir les pompiers car c’était dans un domicile. Le SAMU n’a même pas signalé à l’appelant que c’était une ambulance privée  qui montait de Crest ( Ndlr : Crest est à 1h30 en  ambulance). L’appelant, inquiet au bout de quelques minutes de ne pas entendre la Sirène des pompiers a rappelé le 18, pour savoir ce qui se passait. On lui a repassé le SAMU qui n’ont toujours pas voulu faire partir le VSAV SNZ. Pour la petite histoire, ils ont  attendu plus  de 1h30 pour avoir des secours alors qu’il y avait les pompiers à 2 minutes, mais c’est un autre débat ! (ndlr : Problème national SAMU/SDIS)» Explique Jean Pierre Mége, Chef de Centre de St Nazaire le Desert

 

 

          Un centre ! Un stationnaire ! Un poste fixe !

 

          Actuellement, lors d’une intervention, un pompier reste au standard de la caserne. Il est appelé le stationnaire. Son rôle est d’assurer un départ rapide de l’engin, de noter les messages sur la main courante, d’assurer le rôle de relais avec le CODIS lorsque les radios passent difficilement, d’appeler les services comme EDF par exemple ou la voirie, d’organiser d’éventuels renforts, de prévenir les élus locaux, les familles et les employeurs des SP de leur absence.

 

          De plus, lorsque plusieurs personnes se déplacent au centre, les pompiers qui ne sont pas partis attendent toujours au centre le premier message radio du Chef d’équipe de l’engin engagé, afin de voir si y a besoin d’eux en renfort.

 

«  Un point positif de ce système, c’est l’arrêt pour le stationnaire de recopier tous les messages pour la main courante, qui seront directement traité par le CODIS 26. Par contre, nous demandons, comme tous les autres centre d’ailleurs, de conserver d’une part notre stationnaire et d’autre part un poste fixe. Ceci nous parait indispensable. » Explique B. Boulade, élus CCDSPV et pompiers à St Nazaire. En effet, le stationnaire permet de faciliter grandement l’organisation d’un départ. « Un exemple tout simple, sans stationnaire, les pompiers doivent prendre le temps de fermer les portails, le centre, leurs voiture …ce qui rallongerai les délais de départs. Le poste fixe,  quant à lui, permet, par exemple, d’assurer le guidage du SAMU ou des renforts. Pour le stationnaire, la direction  du SDIS 26  a été à l’écoute du CCDSPV, et maintient un stationnaire dans les centres pour gérer l’organisation du départ. Pour le poste fixe, la direction du SDIS 26 nous à expliqué que le guidage des renforts ou du SAMU serait assuré dorénavant  depuis le CODIS à Valence. Nous avons du mal à imaginer comment, depuis Valence, ils pourront guider un véhicule sur un petit chemin privé ou autre …mais bon ! »Explique B. Boulade.

 

 

             Les pompiers de St Nazaire le Dèsert sont soudés, et ont décidés de se battre jusqu’au bout pour garder leur appel général Bips – Sirène, de jours comme de nuit, et leur poste fixe comme beaucoup de petits centres du département. A suivre donc ....

 

                La prochaine réunion aura lieu le 29 Avril 09 à 19h salle des fêtes d'Alixan

 

        

                                                                                                                           Réunion CCDS¨PV La Motte Chalancon © CIS LA MOTTE CHALANCON

 

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